lundi 12 avril 2010

Images anciennes de la ville de mateur

Mateur - vue générale Mateur - vue aérienne Mateur - vue générale

Mateur - La poste L’office de poste à Mateur mateur_municipalite.jpg

MATEUR - Monument aux morts

Ecoliers GSM 1963-64 Ecoliers GSM 1962-63 MATEUR - Ecole Garçons MATEUR - Ecoliers GSM 1963/64 MATEUR - Ecoliers Bessis

Le carnaval du 28/03/1912

Mateur - la gare en 1930 MATEUR - L’école Pommette 49092.jpg MATEUR - Ponts & Chaussées

Mateur - Souk

Mateur- Place de Tunisie MATEUR - Rue Republique MATEUR - Rue du marché Mateur - Rue des Arabes MATEUR - Rue République (3) MATEUR - Rue République (4) Mateur - Rue des Abeilles

Mateur - La grande mosquée MATEUR - Grande Mosquée MATEUR - Horloge solaire 2 MATEUR - Horloge solaire

MATEUR - L’église MATEUR - L’église

MATEUR - Le Marbout Sidi Bouzid Mateur - Le calysse Mateur - Nahalia



2 commentaires:

  1. je suis tombé sur un texte littéraire autobiographique sur l'enfance d'un romancier juif ayant vécu à MATEUR qui m'a beaucoup plu dont voila un extrait...

    L'ENFANCE QUE JE N'AI PAS EU
    Je n'en voudrais pas a mon pere qui était tres strict, du fait qu'il était le Doyen et le Grand Rabbin de la région de Mateur, donc pour moi pas de jeux, mais uniquement des études de la Thora jusqu'a 6 ans, tous les matins prieres a la seule synagogue a 5 heures (été et hiver), notre Rabbin Simon Cohen prenait la suite au Kotteb, il nous avait interdit de parler le Français et meme l'Arabe, malgré qu'il était venu de Tozeur (Sarouel etc.) on ne parlait que l'hébreu moderne au Kotteb et meme dans la rue entre nous, il nous a enseigné les Math et l'Algebre grace aux livres qu'il recevait de Pologne, Russie et ailleurs en Europe.
    A 6 ans j'ai commencé a trouver mon occupation dans Rashi et Rambam (un jeu pour moi) et ce jusqu'a 8 ans, la famille a obligé mon pere a m'inscrire a l'école, la seule a Mateur, j'étais déja avancé du fait que ma grande soeur m'avait appris a lire et a écrire, donc au lieu de commençer en 8eme ou en 7eme on m'a mis en 6eme aved les enfants de mon age et vu mes connaissances avancées j'étais toujours parmi les premiers de la classe, donc entre Kotteb et école il n'y avait pas de temps pour les jeux enfantins, je me conduisais déja comme un petit adulte, et pour échapper au Kotteb le Dimanche,je me suis fais inscrire au cours de Gymnastique qui commencait de 7 heures du matin a 5 heures du soir, ma préférence est allée vers le Tir, carabines. revolvers et fusils de guerre, j'avais a moi une carabine, un fusil Lebel et un Gras, le tout était camouflé chez le Commissaire de Police Mr Pierre Marini, dont le fils Antoine mon meilleur ami faisait partie de notre club de tir avec Rashid Mokkaddem le fils du Sergent de police, notre moniteur et instructeur était le Directeur de l'école, Mr Lebrun, les armes étaient des armes confisquées par la police, donc a 10 ans j'étais le meilleur tireur de l'écle et a 12 ans le meilleur tireur de Mateur, meme sur cibles mobiles, mon pere a toujours cru que le tir faisait partie des études, et grace a une bicyclette confisquée qui faisait partie du dépot de la Police, je faisais le coursier pour les commercants de la ville, pour gagner de quoi acheterles balles 5-6 et 9mm qui étaient en vente libre dans tous les bureaux de tabac.Donc, notre groupe avait comme jouets tout ce que les policiers confisquaient, depuis les ballons aux bicyclettes ( repeintes )pour en faire notre propriété. Et ce jusqu'en 1935, année de famine pour les bédouins et les montagnards, année de débacles commerciales et de faillite de la plupart des commercants juifs de Mateur Il n'y avait pour le jeune Adulte que j'étais meme avec experience et maturité précoce, il n'y avait ni travail, ni avenir, la plupart des magasins avaient fermé leurs portes, les gens n'arrivaient pas a payer leurs loyers, la ville se vidait peu a peu, malgré que j'étais presque a la fin de la scolaire, mon pere a décidé de nous faire partir sur Tunis ou 2 chambres a la rue des négresses, sans commodités nous attendait, une charette a suffi a tout ce qui devait etre emporté, j'avais quand meme 2 bicyclettes cadeau de mon ami Antoine le fils du Commissaire et une carabine 9mm J'avais aussi comme bagages personnels, une experience en caligraphie, en Arabe que Sidi Mohammed el Mahdi m'a appris au bambou et en Hebreu par mon pere qui était caligrapher, Sofer (en Mezouzot, Meguilot et Sifré Thora) en plus j'étais dans toutes les classes le premier en dessin. jusqu'a ce jour mes dessins sont encore sur tous les murs des classes ou j'étais.


    Simon Barouk

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  2. vaut mieux cité la source de toutes les photos. C'est un effort personnel que j'ai fais pendant quelques années. Faouzi DHAOUADI. http://mateur.wordpress.com

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